Philippe Soulier, André Leroi-Gourhan (1911-1986). Une vie (2024)

  • 1 L’ouvrage comporte un index des noms de personne de quelque 900 entrées.

1Le signataire de ces lignes appartient à une génération d’ethnologues qui ont été formés à une époque (dans les années 1960) où deux maîtres et deux écoles se partageaient, en France, le champ de la discipline: André Leroi-Gourhan, à la Sorbonne puis au Collège de France, avec le Centre de formation aux recherches ethnologiques (Cfre) au Musée de l’Homme, d’une part; Claude Lévi-Strauss au Collège de France et à la Ve Section (Sciences religieuses) de l’École pratique des hautes études, avec l’Enseignement pour la recherche en anthropologie sociale (Epras), puis la Formation à l’anthropologie sociale (Fra), au 11 de la rue Monsieur-le-Prince à Paris, d’autre part. À la différence du second qui, en creusant continûment le même sillon au sein de la même institution (au Collège de France, de 1959 à 1982), s’était fait connaître du public comme le «père du structuralisme», le premier avait emprunté une tout autre voie ou, plus exactement, plusieurs autres voies: la plupart de ceux qui, comme moi, l’ont fréquenté durablement ne connaissent qu’une part infime d’André Leroi-Gourhan tellement ses activités furent multiples, foisonnantes, diversifiées, presque éclatées entre orientalisme, ethnologie, zoologie, préhistoire, technologie, religion, esthétique, entre enseignement, recherche, responsabilités institutionnelles et participation à des débats de société (notamment dans les milieux intellectuels catholiques), entre Paris et la province (Lyon principalement), entre terrains ethnographiques et chantiers de fouilles… L’imposante biographie que Philippe Soulier consacre à ce savant et «humaniste pessimiste» (p.9) hors du commun vient donc opportunément combler une lacune –qui plus est avec un remarquable souci du détail et de l’exhaustivité1.

2La première partie du livre porte sur «La formation». Le chapitre I («De l’enfance aux premières productions (1911-1936)») nous apprend que le jeune André Leroi fut élevé dans le xie arrondissem*nt de Paris par les Gourhan, ses grands-parents maternels, dont, en témoignage de reconnaissance, il ajoutera le nom à son patronyme. Après «une scolarité chaotique du fait d’une inadaptation au système éducatif (malgré de bons résultats en français et en sciences naturelles)» (p.24) et l’obtention du certificat d’études primaires, il commença à travailler dès l’âge de 14ans, tandis que la fréquentation des jeunes de son quartier, parmi lesquels se trouvaient des émigrés russes, lui ouvrait les yeux sur un ailleurs. À partir de 16ans, il fréquenta assidûment le marché aux puces où il achetait de petit* objets et en dessinait une multitude d’autres dans des carnets. De proche en proche, il entreprit de suivre les cours de l’École d’anthropologie de Paris, de l’École municipale des Bibliothécaires de Paris, dans le dessein de pouvoir gagner sa vie en exerçant ce métier (dans ce cadre, il effectua un stage à la bibliothèque Forney au cours duquel il fit la connaissance de Deborah Lifchitz), ceux de la faculté des Lettres pour la langue russe, puis de l’École nationale des langues orientales («Langues O’») pour le chinois. L’Orient et l’histoire de l’art l’intéressant de plus en plus, il adhéra à l’Association française des amis de l’Orient (Afao) dont le siège se trouvait au musée Guimet. C’est là qu’il donna ses premières conférences: sur «Les Eskimos et l’art de l’Asie» en 1935, sur «L’art animalier dans les bronzes chinois» en 1936… Parallèlement, il fréquentait le Musée d’ethnographie du Trocadéro (le «Troca») où, à l’occasion d’une inauguration en 1932, il rencontra Paul Rivet et lui proposa ses services. Celui-ci le plaça auprès d’Anatole Lewitsky, lui-même d’origine russe, chargé des Arctiques au département d’Asie, qui lui apprendra la description et le classem*nt des objets, et avec lequel il travaillera, bénévolement, à l’élaboration de vitrines et d’expositions. Tandis qu’il terminait son cursus de chinois aux «Langues O’», André Leroi-Gourhan fut incorporé dans l’armée, en avril 1933, pour un service militaire qui durait alors deux ans. Grâce aux interventions de Rivet, il fut affecté au secrétariat de l’État-major à l’hôtel des Invalides, d’où il put effectuer plusieurs missions dans des musées britanniques. Libéré des obligations militaires en avril 1935, il mena diverses activités (articles, conférences…) à finalité alimentaire, avant d’obtenir, en 1936, une bourse du Muséum. La même année, il publia chez Gallimard, dans une nouvelle collection, «Géographie humaine», dirigée par Pierre Deffontaines, ce qui peut être considéré comme sa première œuvre majeure: La Civilisation du renne.

3L’initiation d’André Leroi-Gourhan à la recherche prolongée sur le terrain fait l’objet du chapitre II: «Le Japon (mars 1937-mai 1939)». C’est au cours de cette mission providentielle qu’il mit au point ses techniques de collecte d’informations et d’objets, ainsi que de constitution de fichiers ethnographiques.

  • 2 André Leroi-Gourhan, Archéologie du Pacifique-Nord. Matériaux pour l’étude des relations entre les (...)

4Dans la deuxième partie du livre, qui traite de l’époque troublée «De la guerre mondiale à la reconstruction (1940-1952)», Philippe Soulier distingue deux périodes. Au cours de la première, «De la mobilisation à la Libération (1939-1944)» (chap.III), André Leroi-Gourhan fut d’abord affecté de nouveau au secrétariat de l’État-major, puis au service du Chiffre à Toulon et, enfin, à Lorient, avant d’être «renvoyé dans ses foyers» par l’armistice de juin 1940. D’octobre 1941 à septembre 1944, il effectua un passage fructueux au Cnrs (à cette époque Caisse nationale de la recherche scientifique) qu’il mit à profit pour exploiter ses collectes japonaises. Mais alors qu’il avait d’abord pensé leur consacrer sa thèse, il décida finalement, pressé par le temps, de retravailler la matière de douze conférences qu’il avait données en 1941-1942 au Collège de France et c’est donc sur «l’archéologie du Pacifique-Nord»2 qu’il soutiendra sa thèse de doctorat ès lettres en juin 1944, cela tout en rédigeant et publiant chez Albin Michel les deux volumes d’Évolution et techniques. L’Homme et la matière (1943) et Milieu et techniques (1945). Entre-temps, au Musée de l’Homme, qui avait remplacé le «Troca» en 1937, un réseau de résistance à l’occupant s’était constitué, dont les membres (parmi lesquels Anatole Lewitsky, chargé du département de Technologie comparée, avec lequel Leroi-Gourhan avait travaillé durant près de dix ans, et Boris Vildé) furent arrêtés par la Gestapo le 11 février 1941, d’autres (Yvonne Oddon, bibliothécaire, et Germaine Tillion) en 1942, et furent exécutés ou déportés. Paul Rivet avait, quant à lui, réussi à fuir en Bolivie via l’Espagne. Bien que profondément patriote, Leroi-Gourhan, qui avait l’expérience du Chiffre, désapprouvait l’amateurisme et l’imprudence de ceux qu’il qualifiait de «moscoutaires» (p.100) et préféra se rapprocher des orientalistes, du musée Guimet et du Collège de France, opposants au régime de Vichy.

5Les années d’après-guerre (chap.IV: «1944-1952: Leroi-Gourhan et les institutions, une montée en puissance») correspondent à une intense activité de réorganisation institutionnelle: au sein du Cnrs où se mettaient en place le Comité national de la recherche scientifique et ses sections spécialisées, à la Sorbonne où Marcel Griaule venait d’être nommé titulaire de la chaire nouvellement créée d’Ethnologie générale, et au Musée de l’Homme et à l’Institut d’ethnologie avec Rivet rentré d’exil. Leroi-Gourhan œuvra alors plus particulièrement à l’installation d’un Comité technique de la recherche archéologique en France (Ctraf) et à la création de la revue Gallia Préhistoire, tout en assurant l’intérim de Georges Soustelle, devenu ministre de l’Information, comme sous-directeur du Musée de l’Homme, fonction qu’il occupera jusqu’au remplacement de Rivet par l’anthropologue Henri-Victor Vallois en 1951.

6Avant cela, en 1944, après des années de précarité, André Leroi-Gourhan réussit à obtenir un poste de maître de conférences (grade équivalent à celui de professeur de 2e classe aujourd’hui) à la faculté des lettres de Lyon (partie III: «Un Parisien à Lyon (1944-1957)». Jusqu’en 1956, date du décès de Griaule, à qui il succédera à la Sorbonne, André Leroi-Gourhan partagea donc son temps entre l’enseignement de la technologie comparée et le département du même nom au Musée de l’Homme (1933-1959) (chap.V) et ses cours d’ethnologie (chap.VI) et de préhistoire (chap.VII) à Lyon. L’ethnologie devait alors affronter «un contexte colonial en ébullition» (p.182): à la différence de sa proche collaboratrice Hélène Balfet, mais à l’instar de Germaine Tillion, Leroi-Gourhan ne signa pas, en 1960, l’«Appel des 121» pour le «droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie».

7La quatrième partie porte principalement sur la nécessité nouvelle de créer des centres pour la formation à la recherche en préhistoire –le Centre de documentation et de recherches préhistoriques (Cdrp) (chap.VIII et IX)– et en ethnologie –le Centre de formation aux recherches ethnologiques (Cfre) (chap.X). Ces deux entités répondaient au souci de professionnaliser ces disciplines et de mettre à niveau leurs méthodes de recherche, en particulier sur le terrain. Le chantier-école des préhistoriens de cette période fut Arcy-sur-Cure (1946-1956). Quant au Cfre, le cursus, qui s’étalait sur une année universitaire, s’achevait par une semaine d’enquête ethnographique collective dans un lieu chaque fois différent, suivie de la remise d’un mémoire individuel. En 1953, au terme de près d’une décennie d’expériences, André Leroi-Gourhan tira du Cfre un bilan quelque peu amer quant à la refondation de l’ethnologie sur des bases plus rigoureuses: l’avenir –notre présent– pourrait bien avoir justifié ses craintes

8Parallèlement, ayant commencé à s’intéresser à la paléontologie humaine, André Leroi-Gourhan prépara sous la direction de Jean Piveteau et soutint, en 1954, une seconde thèse d’État, ès sciences cette fois, sur «Le tracé d’équilibre mécanique du crâne des vertébrés terrestres» (chap.XI et XII).

  • 3 Sur ce point, cf.Jean-Pierre Digard, «La technologie en anthropologie: fin de parcours ou nouvea (...)

9Dans un «Premier intermède, 1936-1956» (pp.303-362), Philippe Soulier revient sur un aspect important, mais relativement méconnu de l’activité de Leroi-Gourhan: son engagement en tant qu’«intellectuel catholique». Les débats auxquels il prendra part à ce titre portent sur deux thèmes principaux: la colonisation et l’évolution de l’homme. Sur le premier thème, et contrairement à nombre d’autres universitaires de l’époque (dont Michel Leiris), il ne prendra pas position contre la colonisation en général, mais militera pour une révision profonde des théories et des attitudes colonialistes, notamment à l’égard des populations indigènes –révision à laquelle il pensait que l’ethnologie pouvait et devait contribuer. À partir de 1954, il cessera de s’exprimer sur la question coloniale et se focalisera, dans le cadre du Centre catholique des intellectuels français (Ccif), sur le second thème. La thèse qu’il développera fut, en substance, que la vision chrétienne de la genèse et les découvertes paléontologiques sur le processus d’hominisation ne sont pas incompatibles, car elles ne relèvent pas des mêmes registres, celui de la quête spirituelle pour l’une, celui de la recherche scientifique pour les autres (par cette conception résolument non «concordiste», il se démarquait donc de son aîné, Pierre Teilhard de Chardin [1881-1955]). Par ailleurs, tout en dénonçant «l’illusion matérialiste» (p.362), il ne démentait pas «certaines convergences» avec les penseurs marxistes3.

10«Les années Sorbonne (1956-1968)» (Vepartie) marquèrent un retour à des priorités plus strictement universitaires, de formation à l’ethnologie (chap.XIII et XIV) et à la préhistoire (chap.XV), ainsi, surtout à partir du décès de l’abbé Breuil en 1961, qu’à un ambitieux chantier de refondation de l’étude de l’art paléolithique, d’où sortiront Les Religions de la préhistoire aux Presses universitaires de France, en 1964, et La Préhistoire de l’art occidental chez Mazenod l’année suivante, avec les polémiques qui s’ensuivirent quant à l’interprétation des fresques pariétales (chap.XVI). André Leroi-Gourhan travailla de front à l’élaboration de la «perspective anthropologique globale» qui aboutit à la publication, chez Albin Michel, des deux volumes qui composent Le Geste et la parole. Technique et langage, en 1964, puis La Mémoire et les rythmes, en 1966 (chap.XVII).

11Les années suivantes furent marquées par une découverte et un sauvetage d’exception, ceux du site magdalénien de Pincevent, près de Montereau-Fault-Yonne, en 1964, qui allait vite devenir un chantier-laboratoire où s’affinèrent de nouvelles méthodes de fouille et d’élaboration des résultats, ainsi qu’un chantier-école de référence de réputation internationale (chap.XVIII).

  • 4 L’Homme, hier et aujourd’hui. Recueil d’études en hommage à André Leroi-Gourhan, Paris, Éd. Cujas, (...)

12L’élection, en 1969, d’André Leroi-Gourhan à la chaire de Préhistoire, puis d’Ethnologie préhistorique du Collège de France, alors qu’il était déjà atteint par la maladie de Parkinson, allait ouvrir une nouvelle période (VIe partie: «Les années Collège de France [1969-1982]», chap.XIX et XX) avec, pour traits saillants, l’intensification des fouilles à Pincevent, l’ouverture au Collège de France d’un «Séminaire sur les structures d’habitat» réunissant préhistoriens et ethnologues, la parution d’un volumineux livre d’hommage4 et la médaille d’or du Cnrs en 1973, s’ajoutant aux cours et interventions sur l’art et la religion préhistoriques (chap.XXI).

13Comme le montre le «Deuxième intermède: Leroi-Gourhan et le ministère de la Culture» (pp.575-594), ses prises de position et ses initiatives, trente ans durant, pour l’organisation de la recherche archéologique, avec la création du Ctraf et du Conseil supérieur de la recherche archéologique (Csra), pour le développement des «écoles de fouilles», ou encore pour la protection des «grottes ornées» (Arcy, Lascaux, Miremont, Portel, Rouffignac…), firent de lui une référence pour l’administration centrale et le placèrent au centre des décisions sur toutes ces questions.

14La septième partie, sur «Les dernières années (1980-1986)», retrace l’élection de Leroi-Gourhan à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, en 1980, la transformation de l’Era 52 en LA 275 à la tête duquel l’archéologue océaniste José Garanger lui succédera, la coordination du Dictionnaire de la préhistoire qui paraîtra aux Presses universitaires de France en 1988, les derniers séminaires au Collège de France et les derniers colloques (chap.XXII). Enfin, dans le chapitre XXIII («L’heure ultime: 1983-1986»), l’auteur évoque les derniers terrains, la préparation d’une transition vers l’avenir et le décès d’André Leroi-Gourhan, le 19 février 1986, à l’hôpital de la Salpêtrière à l’âge de 75 ans, après plus de vingt années d’une lutte de plus en plus âpre contre la maladie.

  • 5 Claude Lévi-Strauss, «… Nous avons lui et moi essayé de faire à peu près la même chose», in André (...)
  • 6 Cf.: Philippe Soulier, ed., André Leroi-Gourhan, «l’homme, tout simplement», Paris, De Boccard, (...)

15Avec cet ouvrage, Philippe Soulier retrace non seulement la vie et l’œuvre d’un grand savant du xxe siècle, mais également, à travers elles, cinquante ans de l’histoire de deux disciplines que la vision de Leroi-Gourhan ne séparait pas, comme en témoigne le dernier intitulé –«Ethnologie préhistorique»– de sa chaire au Collège de France. On dispose désormais, sur la vie de l’un des grands noms de l’ethnologie et de la préhistoire, d’une somme qui n’épargne aucun détail, aucune référence, non seulement sur les péripéties d’une vie bien remplie, mais également sur la genèse et le développement des idées et des thèses qui se dégagent d’une œuvre scientifique monumentale et protéiforme. Aucun détail? Enfin, presque… Par exemple, Philippe Soulier précise, en légende de la première des photographies hors-texte qui montre Leroi-Gourhan à cheval sautant un obstacle, qu’il était un «cavalier confirmé»; mais l’auteur ignore ou oublie de dire qu’en plus de ses nombreuses activités professionnelles, Leroi-Gourhan donnait des «reprises» (cours collectifs d’équitation) dans un club hippique de Joinville-le-Pont: c’est là qu’en 1973, il me donna rendez-vous pour que je lui remette son exemplaire de ma thèse dont la soutenance approchait! On pourra également regretter l’absence d’évocations sensibles de l’ambiance à la fois studieuse et chaleureuse qui régnait autour du «patron» (comme le surnommaient les membres de son équipe), des moments de convivialité partagés tant à Pincevent qu’au département de Technologie comparée au sous-sol du Musée de l’Homme, ou encore de certaines figures de son entourage comme Francine David, son assistante –on pourrait presque dire son «aide de camp»– qui ne le quittait guère moins que son ombre. Et, pour être tout à fait complet, Philippe Soulier aurait pu rappeler aussi cet émouvant moment où, lors d’un colloque d’hommage posthume organisé en mars 1987 au siège du Cnrs (alors situé quai Anatole-France), on entendit Claude Lévi-Strauss déclarer: «Je le constate avec une sorte d’effroi, au cours de quelque quarante années, Leroi-Gourhan et moi, nous nous sommes côtoyés plutôt que véritablement connus» et, plus loin: «nous avons lui et moi essayé de faire à peu près la même chose»5. Philippe Soulier aurait pu, enfin, mentionner les deux journées de colloque que lui-même organisa les 5 et 6 avril 2013 à l’Institut national d’histoire de l’art, rue Vivienne, et qui réunirent, sans doute pour la dernière fois, les ethnologues et les préhistoriens qui eurent le privilège de connaître Leroi-Gourhan6.

16On pourrait aussi déplorer nombre de redites et de déroutants sauts dans le temps, qui auraient nécessité, pour davantage de clarté, une chronologie et une bibliographie récapitulatives. Mais ne péchons pas par excès d’exigence, car il faut reconnaître que rendre compte d’une activité et d’une œuvre aussi denses et foisonnantes que celles d’André Leroi-Gourhan tenait de la gageure, et l’on ne peut qu’être admiratif du tour de force qu’a réalisé le préhistorien Philippe Soulier en traitant, dans cette volumineuse et érudite biographie, aussi complètement et aussi exactement de l’ethnologie que de sa propre discipline.

Philippe Soulier, André Leroi-Gourhan (1911-1986). Une vie (2024)
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Author: Jamar Nader

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